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Un homme et son violon, documentaire

 Un homme et son violon documentaire

Un homme et son violon, un documentaire de Guy St-Pierre

Année: 2015
Pays: Canada
Titre original: Un homme et son violon
Genre: Documentaire, musique, drame
Durée: 8 mn
Réalisation, production et musique: Guy St-Pierre
Langue et sous-titrages: français

Sujet du documentaire un homme et son violon

Portrait touchant d’un musicien sans abri qui gagne sa vie à Montréal grâce à son violon. Dans ce documentaire musical, Guy St-Pierre nous fait vivre une journée avec ce musicien itinérant et nous met face aux difficultés de la vie dans les rues. La musique de Mark Landry, librement inspirée d’œuvres de Bach et Paganini est sublimée par une composition de Guy St-Pierre.

Visionner Un homme et son violon

A propos de Guy St-Pierre

Guy St-Pierre a composé la musique de dizaines de productions télévisées et de films au Canada. En 2011, il devient vidéaste, puis développe le ciné-concert Concerto pour caméra et piano. En 2014 et 2015, il réalise deux nouveaux projets vidéo-musicaux: Une année en cinq temps et Je suis dont est extrait Un homme et son violon. Ces œuvres qui peuvent être présentées en version film sont toutes conçues au départ comme des ciné-concerts avec musiciens sur scène.

Entrevue avec Guy St-Pierre

Guy St-Pierre a aimablement accepté de répondre à nos questions et de présenter son film. Voici notre échange:

Comment vous est venue l’idée de ce documentaire?

Guy St-Pierre – Ce documentaire fait partie d’une série de dix portraits documentaires sans dialogues accompagnés de musique seulement. Dans ce projet intitulé, Je suis,  j’ai décidé de m’immerger dans la vie quotidienne de dix personnes de milieux très différents, de les filmer sans aucune mise en scène, puis de composer une musique inspirée par chacune de ces vies. Dans ces films contemplatifs, la musique révèle le côté sacré de l’expérience humaine et favorise une rencontre sans analyse ou jugement face à ces personnages.

L’idée de filmer Mark Landry s’est présentée par hasard quand une amie qui le croisait dans le métro m’a parlé de lui. Je me suis rendu à la station de métro un soir où il y était habituellement. Après lui avoir demandé la permission de le filmer, j’ai commencé à filmer immédiatement et il a improvisé ce qu’on voit dans le film. Je l’ai également filmé le lendemain à son réveil. Pendant le montage j’ai décidé d’utiliser une musique qu’il avait improvisée la veille en y ajoutant mes arrangements musicaux. Rien n’a été préorganisé. La force du hasard dans cette rencontre m’a bouleversé. La musique qu’il avait jouée par hasard la veille convenait parfaitement à mon futur montage!  Ce personnage qui était le dernier de la série bouclait la boucle en composant lui-même la trame sonore de sa vie…

Qu’est-ce qui vous touche chez Mark Landry?

Guy St-Pierre -Ce qu’on ne voit pas dans la vidéo c’est que Mark Landry souffre d’un délire paranoïaque. Il vit dans un monde onirique. Par exemple, contrairement à ce qu’il prétend, il n’a pas eu une enfance merveilleuse avec un professeur de violon privé venant de l’Europe de l’Est… Son frère qui a communiqué avec moi suite à la diffusion du documentaire sur internet m’a dit que Mark, natif de Moncton nouveau Brunswick, était un excellent guitariste jeune et qu’il s’était donné le défi d’apprendre le violon par lui-même. Il est donc en fait un autodidacte souffrant de maladie mentale et de problème de consommation de crack.

Malgré cela, sa présence et son intensité quand il joue du violon nous transportent. Son génie musical réussit à s’exprimer malgré son état physique très précaire, sa malnutrition chronique et ses fonctions intellectuelles très altérées. Entendre cette beauté et ce raffinement musical émaner d’une personne dans un état aussi pitoyable est très troublant. Ici l’âme de Mark s’extériorise dans un art qui sublime la dure réalité de la survie dans la rue.

Pensez-vous que la situation des musiciens est de plus en plus fragile?

Guy St-Pierre – La situation des musiciens prend plusieurs formes. Pour de jeunes musiciens talentueux qui ne sont pas encore «professionnels», l’internet permet un rayonnement de la musique, des connaissances musicales et du partage de la diversité qui est exceptionnel. Là où ça se détériore, c’est quand il s’agit  d’en faire un métier rémunéré. Dans une ville où il y avait en 1980 deux cents musiciens qui gagnaient leurs vies, aujourd’hui il y en a peut-être 2000 qui se partagent moins de revenus potentiels. Le talent et les habiletés de ces musiciens sont significativement plus élevés que la moyenne d’autrefois, mais cette qualité et leur belle éducation musicale ne leur assure aucunement un revenu décent. Nous vivons une ère de grands changements et personne ne sait ce qui en découlera. Ultimement, est-ce que ce serait si terrible que la musique ne soit plus un métier, mais qu’elle redevienne un passe-temps très répandu qui compterait autant de créateurs que de spectateurs? Après tout, l’humanité a vécu des milliers d’années avec cette situation de partage de la musique non rémunéré…

Quelles solutions peuvent être apportées pour y remédier?

Guy St-Pierre – Dans la période de transition que nous vivons, il faut un mélange de solutions:

1- certaines réglementations de l’internet et du droit d’auteur et/ou des taxes sur les services de distribution d’internet.

2- un retour aux petites performances en direct qui font vivre au spectateur une communion avec les musiciens en chair et en os. Vive les rencontres non virtuelles!

3- Une augmentation des budgets pour les subventions aux artistes par les gouvernements. Il faut reconnaître l’importance des arts dans la vie des citoyens et comme la gratuité par internet est presque inévitable il faut la compenser par des subventions à la création et à la production. Il ne faut pas laisser la loi de l’offre et de la demande gérer toute l’activité artistique, car si cela avait été le cas dans le dernier millénaire, une majorité de chefs d’oeuvre n’auraient jamais vu le jour…

Voir aussi le site web de l’artiste: www.guystpierre.com

Image à la Une, Affiche du film. 

Publié dans Actualités, Cinéma, Compositeurset étiquetéFilms sur la musique classique.
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