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Jean-Baptiste Vuillaume, luthier français.

jean-baptiste Vuillaume

Né à Mirecourt dans les Vosges et issu d’une famille de luthiers. Il apprend la lutherie avec son père et part pour Paris en 1818 pour y travailler dans les ateliers de lutherie parisiens en tant qu’apprenti. Il parvient en quelques années à effectuer une ascension professionnelle et sociale fulgurante qui lui permet de travailler avec les plus grands violonistes ou compositeurs, Nicolo Paganini, Henri Vieuxtemps, Jean Alard, Hector Berlioz, ou le chercheur Felix Savard. Il gagne de nombreux concours et passe à la postérité comme l’un des meilleurs luthiers français. Ses violons, sont aujourd’hui reconnus, bien côtés et appréciés par des violonistes de renommée internationale, comme Hilary Hahn.

Il étudie en profondeur les prodiges de la lutherie de ses prédécesseurs italiens avec un sens du détail qui lui permet d’accomplir des copies de très grande qualité. Son travail de recherche le pousse aussi à confier ses résultats à l’historien François-Joseph Fétis pour la rédaction d’un livre à la gloire de la lutherie. Il se procure la collection d’instruments anciens de Tarisio auprès de ses héritiers. Son perfectionnement est tel qu’il est même accusé d’être faussaire.

Ses recherches lui permettent de faire plusieurs innovations qui font l’objet de dépôts de brevets: la monumentale octobasse de près de 3 mètres, actuellement visible le petit violon soprano, des innovations dans l’archet pour en changer la mèche plus facilement ou sa création de la baguette en métal comme substitut du bois de pernambouc, déjà en raréfaction à l’époque, un contralto aux formes rondes ou l’heptacorde.

Un homme ambitieux et actif.

Mais c’est aussi un homme ambitieux qui désire briller, il participe à de nombreux concours et expositions, il a le sens du commerce.

Prix remportés par Jean-Baptiste Vuillaume de son vivant.

Médaille d’argent à l’Exposition Nationale industrielle, 1827.
Médaille d’argent à l’Exposition Universelle de Paris, 1834.
Médaille d’or à l’exposition Universelle de Paris, 1844 et 1849.
Médaillé à l’Exposition Internationale de Londres, 1851.
Médaille d’or à l’Exposition Internationale de Paris, 1855.

Il propose à la fois des violons de fabrication nouvelle, issus de ses ateliers où il embauche huit apprentis pour parvenir à produire 150 violons par an et 600 archets, mais il fait aussi commerce des instruments anciens.

Influence de Stradivari, Guarneri, rencontre avec Paganini.

Jean-Baptiste Vuillaume participe à la création du mythe de Stradivarius. Il entretient à la fois une immense passion pour le luthier et l’éveille aussi autour de lui, il cache ‘le Messie’ comme un trésor et ne le montre qu’à de rares personnes en créant tout un rituel. Il cherche à percer le secret de son vernis, rencontre les descendants de Stradivarius pour tenter de se procurer des détails de fabrication, recherche dans les archives et copie pour mieux revendre les instruments existants.

Son intérêt pour les luthiers italiens ne s’arrête pas à Stradivari. En effet, il étudie aussi les violons de Magini. D’ailleurs, il apprécie et étudie avec autant voire plus de passion Guarneri del Gesu. Le violon Il Cannone qui appartient à Paganini, est d’une puissance extraordinaire. Ce violon est pour Vuillaume une source d’inspiration pendant des années. A l’occasion d’une réparation délicate de la table, le violon lui est confié et il en fait une copie si parfaite que Paganini enthousiaste souhaite la lui acheter immédiatement. Jean-Baptiste Vuillaume la lui offre. Paganini ne s’en défera que plus tard, gravement malade, il en accepte la vente et fait envoyer le produit de cette vente à Vuillaume (500 francs).

Violonistes ayant joué sur des violons de Jean-Baptiste Vuillaume.

Charles Auguste de Bériot (1802–1870)
Camillo Sivori (1815–1894), jouait sur une copie d’Il Cannone.
Ole Bull (1810–1880)
Ferdinand David (1810–1873)
Jean-Delphin Alard (1815–1888) avec lequel Vuillaume marie sa fille.
Henri Vieuxtemps (1820–1881) c.1874 Ex-Vieuxtemps.
Jules Garcin (1830–1896), copie du violon « Le Messie » de Stradivari, 1868.
Joseph Joachim (1831–1907)
Sophie Humler (1842- ?) Ex-Sophie Humler copie d’un Stradivari, 1863.
Eugène Ysaÿe (1858–1931)
Josef Suk (1874–1935)
Jacques Thibaud (1880–1953)
Jack Benny (1894–1974) violon, connu aujourd’hui sous le nom de Ex-Jack Benny, 1845.
Fritz Kreisler (1875–1962)
Efrem Zimbalist (1889–1985)
Naoum Blinder (1889–1965) Ex-Blinder 1845-50.
Toscha Seidel (1899–1962) copie d’un violon Stradivarius appelé le Ex-Seidel, 1860.
Louis Kaufman (1905–1994) copie de « La Pucelle » Stradivari, c.1839.
Nathan Posner (collectionneur, Californie) Ex-Chimay de 1865 et Ex-Sophie Humler, 1863.
Pierre Fournier (1906–1986) Ex-Count Doria, violoncelle, 1863.
Ruggiero Ricci (1918)
Adolph F. Schrader (Chicago), violon, Ex-Garcin, copie Stradivarius, 1868.
Henryk Szeryng (1918–1988) Copie du violon ‘Le Messie’ auquel il donne le nom de ‘Prince Rainier III de Monaco’.
Isaac Stern (1920–2001)
Arthur Grumiaux (1921–1986) violon de 1866 connu comme Ex-Grumiaux.
Josef Hassid (1926–1950) Ex-Kreisler
Patrice Fontanarosa (1942)
Jean Etienne Drouet (1942–1990)
Pinchas Zukerman (1948) copie de Guarneri.
Young-Uck Kim Ex-Paganini ; Ex-Kreisler, 1860.
André Rieu (1949)
Oliver Jaques (Zurich) Ex-Nicolas I, Ex-Isaac Stern, 1840.
Stewart Eaton ( English, Violist) ‘Count Doria’ alto, 1848.
Barry Hou, Ex-Zukerman.
Ingolf Turban (1964)
Gennady Filimonov
Cihat Aşkın (1968)
Chin Kim (1957) violon de 1843, modèle Stradivarius.
Alexander Kerr (1970)
Michael Jelden (1971)
Tiffany Wu (1978)
Hilary Hahn (1979), violon Ex-Lande de 1864, copie de ‘Il Cannone’, Guarneri.
Catherine Manoukian (1981), Ex-Ysaÿe.
Myvanwy Ella Penny (1984)
Nemanja Radulovic (1985), violon de 1843.
Pierre Fouchenneret (1985)
Lorenzo Gatto (1986)
Richard Hendrix (1958) copie de 1828 du violon Il Cannone.
Modigliani quartuor (2003) instruments de 1863.
Mark O’Connor joue un Vuillaume des années 1830.
Hsiao-mei Ku.
Marinus Snoeren (1976–1983), violoncelle de Vuillaume.

Jean-Baptiste Vuillaume, bibliographie

Les archets de Jean-Baptiste Vuillaume, Jean-François Raffin, Groupe des luthiers et archetiers d’art de France ; Association des luthiers et archetiers pour le développement de la facture instrumentale, France 1998.

Colloque historique, 1ère rencontre de Mirecourt des 9 et 10 mai 1998, Edith Orlando, Amis du musée de la Lutherie et de l’Archèterie française, Mirecourt, 1998.

Jean-Baptiste Vuillaume, sa vie, son œuvre, Roger Millant, 1972.

Jean-Baptiste Vuillaume, un luthier français, Evelyne Bonetat et Edith Orlando, Amis du vieux Mirecourt-Regain, Mirecourt, 1998.

Jean-Baptiste Vuillaume, Stephan-Peter Greiner, S.-P. Greiner ; J. Thöne, 1998.

Le quatuor Stradivarius Nicolo Paganini Claude Lebet, Les Amis de la Musique, Spa, 1994.

Les violons de maître Vuillaume, Frédéric Laurent, 1998.

Violons, Vuillaume, Cité de la musique, Musée de la musique, Paris, 1998.


Image à la Une, Jean-Baptiste Vuillaume dans son atelier, 1860.

Publié dans Histoire, Lutherie.
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