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Emmanuel Chabrier, compositeur

Emmanuel Chabrier

Découvrez la vie et l’œuvre du compositeur auvergnat Emmanuel Chabrier: voici comment il s’initie à la musique, dans quel univers passionnant il évolue. Comprenez les raisons pour lesquelles il ne se consacre à la musique que tardivement malgré une passion profonde pour son art. Un compositeur qui nous laisse une œuvre réduite, mais profondément marquée par sa personnalité unique.

Sommaire

  • 1 Emmanuel Chabrier, l’auvergnat
  • 2 Une vie parisienne
    • 2.1 Amis compositeurs et peintres
  • 3 Emmanuel Chabrier compositeur
  • 4 Principales œuvres
    • 4.1 Compositions pour orchestre
    • 4.2 Compositions pour piano
    • 4.3 Compositions vocales
      • 4.3.1 Chansons et mélodies
      • 4.3.2 Chant lyrique

« Chabrier représente, avec Fauré, Debussy, Ravel et Satie le meilleur de la musique française depuis 1880. » Francis Poulenc

Alexis Emmanuel Chabrier est un compositeur né à Ambert dans le Puy-de-Dôme en 1851 et mort à 53 ans en 1894 à Paris.

Emmanuel Chabrier, l’auvergnat

Emmanuel Chabrier était le fils unique d’une famille bourgeoise : son père était avocat et sa mère se consacrait à la vie mondaine.

Il débuta la musique à l’âge de 6 ans, au piano avec Manuel Zaporta, réfugié espagnol. Il commença à composer très jeune: ses plus anciennes compositions datant de 1849. En 1852, sa famille déménagea d’Ambert pour s’installer à Clermont-Ferrand. Il y étudia le droit au lycée impérial et poursuivit en parallèle l’étude du violon avec le violoniste et compositeur polonais, Alexandre Tarnowski, malgré l’opposition de son père à une carrière musicale.

Une vie parisienne

En 1956, la famille quitta Clermont-Ferrand pour Paris. Il poursuivit ses études musicales avec Édouard Wolff, Théophile Semet ou Aristide Hignard pour la composition. En bon fils de famille, il obtint brillamment sa licence de droit en 1861 et s’engagea dans une carrière professionnelle au Ministère de l’intérieur 1862.

Il perdit ses parents en 1869 et continua de vivre avec sa nourrice pour laquelle il éprouva toujours une grande tendresse. En 1873, il épousa Alice Dejean, fille d’un architecte dont il eut deux fils.

Sa carrière musicale s’affirmait de plus en plus. En 1877, Enoch et Costallat devinrent ses éditeurs et se consacrèrent à promouvoir sa musique. L’étoile fut montée au Bouffes-Parisiens pour un public conséquent et même si l’œuvre n’obtint pas le succès espéré, Chabrier était prêt à se lancer dans l’écriture d’opéras et entama une collaboration avec Mendès qui devint son librettiste pour Gwendoline.

Amis compositeurs et peintres

Chabrier s’adaptait très bien à la vie artistique parisienne et fréquentait les compositeurs Saint-Saëns, Massenet, d’Indy ou Frank, tout comme des écrivains tels que Verlaine, qui écrivit pour lui des livrets, Emile Zola ou Alphonse Daudet. Parmi ses amis, il comptait encore les peintres Renoir, Monet et Manet dont il était un fidèle admirateur.

Il fut non seulement l’ami de grands peintres, mais il en collectionna également les œuvres et en fut un modèle. Sa collection se composait de plusieurs toiles importantes de Renoir, Cézanne, Monet, Manet, Fantin-Latour ou Sisley.

Emmanuel Chabrier, Autour du piano

Ci-dessus, Autour du piano, 1885, par Henri Fantin-Latour où l’on voit Emmanuel Chabrier au piano et autour de lui, Adolphe Julien, Arthur Boisseau, Camille Benoît, Edmond Maître, Antoine Lascoux, Vincent d’Indy et Amédée Pigeon.

La femme d’Auguste Renoir écrivit à son sujet :

« Un jour, Chabrier vint, et joua España pour moi. Ce fut comme si un ouragan avait été libéré. Il battait et battait encore le clavier. Une foule s’était réunie dans la rue et écoutait, fascinée. Quand Chabrier atteignit les formidables derniers accords, je me jurai à moi-même de ne jamais plus toucher un piano. Il avait d’ailleurs cassé plusieurs cordes, et mis le piano complètement hors d’usage. »

Emmanuel Chabrier compositeur

Après l’écoute de Tristan et Iseult de Wagner à Munich en 1879, Chabrier fut bouleversé et un an plus tard, il décida enfin de se consacrer pleinement à la musique. En conséquence, il quitta le ministère après 20 ans de service et passa le reste de sa vie à composer.

A partir de 1890, Emmanuel Chabrier subit des problèmes financiers importants suite à la faillite de son banquier. Sa santé n’était pas meilleure : il souffrait de syphilis qui altéra son caractère chaleureux et son humeur joviale, lui provoquant amnésies et paralysie. Puis, sa nourrice, avec laquelle il entretint toujours d’excellentes relations mourut. Ainsi, ce décès l’affecta profondément. A cela s’ajoutèrent les difficultés scolaires de ses enfants. Comme on pouvait s’y attendre, ces événements le plongèrent dans un état de dépression. Finalement, il mourut le 13 septembre 1894 à l’âge de 53 ans, suite à une paralysie générale. On l’enterra au cimetière du Montparnasse.

Emmanuel Chabrier garda peu de relations avec sa région natale et ne participa en rien à sa vie culturelle. Pourtant, il déclara : « je rythme ma musique avec mes sabots d’auvergnat ».

Conservatoire Emmanuel Chabrier

Conservatoire de Clermont-Ferrand qui porte le nom du compositeur.

Principales œuvres

Compositions pour orchestre

1874 – Lamento

1875 – Larghetto pour cor et orchestre

1881 – Suite pastorale

1883 – España

1888 – Joyeuse Marche

1888 – Prélude pastorale

Compositions pour piano

1855 – Rêverie

1857 – Julia, valse, op.1

1861 – Le Scalp

1862 – Souvenirs de Brunehaut, valse

1863 – Marche des Cipayes

1873 – Pas redoublé (Cortège burlesque)

1872 – Suite de valses

1873 – Impromptu en do majeur

1881 – Dix pièces pittoresques

1883 – Trois valses romantiques pour 2 pianos

1885 – Habanera, poème pour piano

1885 – 1886  – Souvenirs de Munich. Quadrille sur un thème de « Tristan und Isolde » pour piano quatre mains

1891 – Bourrée fantasque

1897 – Cinq pièces pour piano

Compositions vocales

Chansons et mélodies

 

1888 – Les Plus Jolies Chansons du pays de France, arrangements d’airs folkloriques

1862 – Neuf chansons

1863 – Sérénade de Ruy Blas

1867 – Les Lèvres closes

1870 – L’Invitation au voyage

1880 – Sommation irrespectueuse

1883 – Tes yeux bleus

1883 – Credo d’amour

1886 – Chanson pour Jeanne

1890 – Six mélodies : Ballade des gros dindons, Villanelle des petits canards, Pastorale des cochons roses, L’Île heureuse, Les Cigales, Toutes les fleurs, sur des poèmes de Rosemonde Gérard et Edmond Rostand

Chant lyrique

 

1869 – Vaucochard et Fils Ier, opérette, livret Paul Verlaine et Lucien Viotti

1873 – Fisch-Ton-Kan, opérette, livret Paul Verlaine

1879 – Une éducation manquée, opérette,

1877 – livret Eugène Leterrier et d’Albert Vanloo

1877 – L’Étoile, opéra-comique, livret Eugène Leterrier et Albert Vanloo.

1886 – Gwendoline, opéra, livret Catulle Mendès

1887 – Le Roi malgré lui, opéra-comique, livret Émile de Najac et Paul Burani

1897 – Briséis ou les Amants de Corinthe8, opéra, livret Éphraïm Mikhaël et Catulle Mendès

Nez au vent, chanson (posthume)

Image à la Une, Wikimedia, Autour du piano, Wikimedia, Conservatoire Emmanuel Chabrier, Ville de Clermont-Ferrand.

Publié dans Compositeurs, Histoire.
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